Les huiles de massage minérales ( parrafine ) sont issues de la distillation de la houille, du pétrole brut ou de schistes, et servent essentiellement comme lubrifiants mécaniques ou huiles de moteurs. Aujourd’hui elles sont également utilisées comme base neutre dans les huiles de massage grâce à leur faible coût de production. Elles sont ensuite blanchies avec de l’acide sulfurique et mélangées à d’autres produits tout aussi inadaptés à l’humain.
L’un des effets négatifs souvent attribué à l’huile minérale est qu’elle obstrue les pores de la peau. C’est un ingrédient très occlusif : elle va donc favoriser la formation de l’acné et empêcher la peau de respirer.
Pour les praticiens qui utilisent ces huiles minérales quotidiennement et plusieurs fois par jour, l’utilisation répétée d’huiles minérales peut être à l’origine de sécheresses et d’affections cutanées, de perte des ongles ( par asphyxie des cellules ), et pour les cas les plus graves des cancers de la peau , ce risque étant accru en présence d’additifs comme les parfums.
De plus, les huiles minérales n’ont aucune propriété curative pour la peau : elles ne la nourrissent pas, ne l’hydratent pas, n’échangent rien avec elles, et ne lui apportent rien.
Il s’agit d’un ingrédient non-écologique. Son processus de raffinement est très polluant, de même que son rejet après usage dans la nature.
Enfin, même si elles ne coûtent pas cher à produire, une fois transformées et conditionnées, les huiles minérales coûtent souvent plus cher que les huiles végétales et naturelles.